La prothèse amovible partielle fait l’objet depuis quelques années de recherches sur l’utilisation de nouveaux matériaux. Les données acquises sur la conception des châssis sont en partie remises en question ou modifiées afin de s’adapter à l’évolution des matériaux et des techniques. Le champ d’application de ces derniers est-il aussi étendu que celui des châssis métalliques ? Pour répondre à ces questions, une première étude a été entreprise pour comparer la qualité d’adaptation de deux châssis, l’un en chrome-cobalt, l’autre en polymère haute performance, sur un modèle de travail unique.
Bien que le disque en PEEK doit être manipulé et transformé selon les instructions du guide de transformation et du mode d’emploi, et sans avoir bénéficié de la formation spécifique à l’utilisation de ce matériau, l’objectif de ce travail étant de comparer les matériaux en employant la technique actuelle de conception et fabrication utilisée dans les laboratoires de prothèses, il a été convenu de respecter les règles de conception d’un châssis métallique.
Afin d’affiner le comparatif, il est demandé aux prothésistes dentaires d’émettre un avis sur le modèle qui leur est fourni, sur la conception théorique effectuée et sur la validation du tracé et de logettes préparées en fonction des châssis demandés. Lors de la réception des pièces prothétiques, deux praticiens évaluent le travail réalisé sur le maître modèle.
Propriétés du PEEK
Le PEEK, polyétheréthercétone, est le matériau le plus connu de ces dernières années de la famille des PAEK, polyaryléthercétones. Les PAEK, matériaux thermoplastiques à hautes performances, ont entre autres qualités une grande résistance mécanique, une bonne rigidité et une excellente résistance à l’hydrolyse.
Ce polymère haute performance, utilisé depuis de nombreuses années en médecine pour mettre en œuvre des plaques crâniennes artificielles…