À l’écran, il est possible de choisir un modèle d’articulateur parmi plusieurs propositions. L’opérateur peut ainsi faire apparaître un articulateur, SAM, ou Denar, ou Kavo, dont l’aspect est identique à ceux connus dans le monde réel (fig. 1). Voir les moulages dans cet environnement familier procure une sensation de sécurité.
Méthodologie
Ce qui devrait se passer
Le protocole d’utilisation de l’articulateur virtuel est le transfert, par le biais de gabarits spécifiques, des moulages préalablement montés en articulateur réel (fig. 2).
Chaque modèle est scanné séparément sur ce gabarit propre à l’articulateur sélectionné (fig. 3a à d).
De cette manière, le positionnement des modèles virtuels est similaire entre l’articulateur réel et l’articulateur virtuel (fig. 4). Il est ainsi possible de recopier les valeurs lues sur l’articulateur (pente condylienne, angle de Bennett, etc.) dans les boîtes de dialogue des paramètres de l’articulateur virtuel.
Il faut reconnaître que bien peu de praticiens (ou aucun) confient au laboratoire des moulages montés en articulateur correctement programmé en vue de l’utilisation de l’articulateur virtuel du logiciel de CFAO.
Ce qui se passe en réalité
Les empreintes numérisées sont placées sur une table de montage virtuelle à une distance arbitraire de l’axe de rotation (fig. 5). La position de référence maxillo-mandibulaire étant l’OIM « approchée » car les moulages sont mis en rapport manuellement par le prothésiste qui les numérise après qu’ils aient été ainsi engrenés. On ne peut donc attendre de précision d’un tel système où l’arbitraire l’emporte largement sur le factuel.
L’utilité de ces avatars…