Prothèse amovible supra-implantaire et édentement partiel : choix raisonné d’un traitement évolutif

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2017 (page 243-252)
Information dentaire
Quelles sont les indications de la PAPSI ?
Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
Comment gérer efficacement un cas clinique ?

Devant l’édentement partiel de grande étendue, pour lequel la prothèse fixée conventionnelle est inenvisageable, plusieurs solutions thérapeutiques viennent naturellement à l’esprit du praticien : le bridge implantoporté (BIP) ou la Prothèse Amovible Partielle conventionnelle (PAP), mais on parle moins de la Prothèse Amovible Partielle Stabilisée sur Implants (PAPSI). Lorsque des conditions propres au patient, qu’elles soient locales, générales ou personnelles, ne permettent pas d’envisager une solution fixe ou lorsque le passage à une prothèse complète amovible n’est psychologiquement pas acceptable pour le patient, elle permet de résoudre efficacement certaines situations cliniques et de pouvoir faire évoluer le traitement vers un BIP ou une PACSI (Prothèse Amovible Complète Stabilisée sur Implants) à plus long terme si les données cliniques ou personnelles du patient ont elles aussi évolué.

Indications de la PAPSI

La PAPSI est indiquée dans les cas d’édentements partiels de moyenne à grande étendue pour lesquels les règles de la triade de Housset ne peuvent être respectées efficacement par PAP conventionnelle [1]. Celle-ci permet de restaurer fonction et esthétique, tout en assurant la pérennité des structures buccales du patient et le maintien d’un confort certain, à condition que stabilité et rétention prothétiques puissent être obtenues avec les éléments cliniques présents. Pour cela, l’anatomie des surfaces d’appui (dentaires et ostéomuqueuses), la répartition et la valeur des dents restantes ainsi que la nature de l’arcade antagoniste sont autant de facteurs favorables ou défavorables selon les cas.
On peut donc dégager un certain nombre de situations où, dès l’examen visuel de l’arcade partiellement édentée, le praticien sait que l’équilibre prothétique sera quasiment impossible à obtenir [2, 3] :
• les édentements en extension (classe I ou II de Kennedy Appelgate) incluant au…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Armature en PEEK et bridge complet implanto-porté : revue de littérature et recul clinique à 5 ans

La troisième dentition est un réel défi face aux patients édentés complets. Il s’agit de leur rendre le sourire, mais...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Complications prothétiques : le remplacement délicat d’une première molaire mandibulaire par une couronne sur implant

Situation clinique et diagnostic Il s’agit du remplacement d’une 1re molaire mandibulaire chez une patiente âgée de 37 ans au...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Une brève histoire de la prothèse télescopique

Ce principe, télescopique, en dentisterie moderne pourrait trouver son origine aux États-Unis avec la première couronne « télescope » brevetée le 4 novembre...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés PACIR et télescopes : vraie proposition thérapeutique ou solution par défaut ?

La prothèse amovible (partielle ou complète) est trop souvent considérée comme une solution de secours en cas d’échec de la...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Restauration complète télescopique implanto-portée par le concept Conus Atlantis

L’innovation des prothèses télescopiques implanto-portées représente une avancée significative dans le traitement des patients édentés maxillaires [1], offrant une solution...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés La prothèse télescope implanto-supportée : une alternative pour l’édenté complet

Malgré les progrès réalisés ces dernières décennies par la prévention et les traitements des maladies carieuses et parodontales, l’édentement total...