C’est en 1973 que le mécanicien en prothèse dentaire devient officiellement prothésiste dentaire après obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP).
C’est d’ailleurs cette même année que François Duret a l’idée de transposer le concept de CFAO, initialement utilisé dans l’aéronautique, consistant à standardiser la réalisation de formes répétitives, à la réalisation de prothèses dentaires. Il devient alors de ce fait l’inventeur de la CFAO dentaire dont il a posé les bases dans sa thèse, « L’empreinte optique ».
Dès lors, cette technologie ne cessera d’évoluer et de se perfectionner dans le secteur dentaire pour s’imposer comme un outil de travail incontournable dans les cabinets dentaires et les laboratoires. Parallèlement, l’évolution des techniques et des matériaux, les mutations économiques et l’avènement de l’implantologie ont conduit la profession de prothésiste à s’adapter et se réinventer sans cesse, afin de répondre au mieux aux attentes des patientèles, qu’elles soient d’ordre anatomo-fonctionnelles, esthétiques, économiques ou réglementaires.
Depuis cinquante ans, les diplômes, qualification académique plus théorique souvent obtenue après plusieurs années d’études, reconnue pour une plus grande variété de métiers, permettant généralement une plus grande flexibilité de carrière, et les titres professionnels, certification orientée vers l’emploi, souvent plus courte et pratique, directement liée à un emploi spécifique, contribuent à cet objectif.
Les lycéens, les apprentis, les étudiants, les alternants, les prothésistes, les maîtres-artisans et les Meilleurs Ouvriers de France se forment, continuent de se former et forment à leur tour afin de transmettre et faire évoluer ce bel héritage.
Le secteur professionnel dentaire connaît de profondes mutations. Les enjeux auxquels il est confronté sont autant de défis à relever, par le panel des formations…