La chirurgie implantaire nécessite fréquemment des procédures de greffe osseuse pour pallier les déficits volumétriques et permettre un positionnement idéal des implants. Le défaut osseux peut être lié à de nombreux facteurs : extraction ancienne, prothèse amovible, séquelles iatrogènes. La technique de Split Bone Bloc (ou technique Shell), développée par F. Khoury, est une méthode efficace mais réservée à des praticiens expérimentés, en raison de sa technicité et de la morbidité associée à un prélèvement rétromolaire mandibulaire.
L’avènement des technologies numériques a permis d’améliorer la précision de ces procédures. La planification implantaire 3D, associée à la conception et fabrication assistée par ordinateur (CAD/CAM), permet aujourd’hui de concevoir des guides chirurgicaux spécifiques optimisant et sécurisant le positionnement des blocs osseux. De même, la démocratisation récente des techniques de chirurgie guidée dynamiques par caméra stéréoscopique constitue un outil attractif pour les techniques de reconstruction osseuse. Ainsi, la taille du bloc à prélever sur la zone rétromolaire mandibulaire peut aussi être exactement déterminée en amont de la chirurgie (fig. 1 et 2).
La possibilité de réaliser le prélèvement osseux en bloc avec un guide statique permet d’affiner sensiblement la quantité d’os prélevée en fonction du besoin réel et diminuer la morbidité du geste. En revanche, le positionnement même du guide nécessite l’ouverture d’un lambeau de grande taille.
La chirurgie guidée dynamique permet, quant à elle, de prélever par piezochirurgie (Piezotouch, Mectron) de façon naviguée (fig. 3). Ainsi, le bloc peut être designé en amont sur le logiciel de planification implantaire pour correspondre parfaitement au défaut osseux en présence, et prélevé à l’identique sur la ligne oblique externe (fig. 4 à 8).
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