Face à une patientèle de plus en plus jeune, toujours plus exigeante et concernée par sa situation bucco-dentaire, les défis du chirurgien-dentiste n’ont jamais été aussi nombreux. Les réseaux sociaux, l’accès à l’information sur Internet ou encore l’intelligence artificielle sont autant de canaux d’informations qui poussent les patients à consulter de plus en plus tôt, d’avoir des doléances esthétiques très importantes, du fait d’un environnement culturel où « les dents blanches et parfaitement alignées » sont légion. Face à cela, il est impératif pour le praticien de se former au quotidien afin d’identifier le bien-fondé d’une demande de traitement, de soigner ces patients selon un gradient thérapeutique [1] et d’adapter ses traitements en accord avec des évolutions scientifiques en perpétuel développement.
Ce cas clinique d’une patiente traitée au sein du cabinet et présentée dans le cadre du Diplôme Universitaire d’Esthétique du sourire de Strasbourg 2020-2021 possédait un double objectif :
1/ Réduire les sensibilités thermiques, au sucre et aux acides.
2/ Contenir l’usure de ses dents et retrouver un sourire en accord avec le jeune âge de la patiente et ses attentes esthétiques.
Cas clinique
Une patiente âgée de 40 ans consulte au cabinet afin de traiter ses sensibilités dentaires et d’améliorer l’esthétique de son sourire.
L’examen clinique intra-oral et radiographique (fig. 1, 2) présente une patiente concernée par son hygiène bucco-dentaire, avec un parodonte stable et un passage quotidien du fil dentaire. Plusieurs obturations composites et couronnes sont présentes en bouche, en perte d’étanchéité, faisant apparaître un liseré disgracieux en cervical de 26 et 36, et un implant en position 46 sur lequel est présent un pilier définitif uniquement.
Enfin, et c’est le motif de sa consultation, il est à noter que la patiente présente…