Restauration postérieure esthétique : technique directe versus indirecte ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°4 - 15 décembre 2003 (page 423)
Information dentaire

Le choix d’une restauration esthétique s’effectue en fonction de plusieurs paramètres. Différents matériaux sont disponibles : composite et céramique et plusieurs types de mise en oeuvre sont proposés : directe ou indirecte. Pour le praticien, il convient tout d’abord de connaître et de maîtriser les protocoles de réalisation dont les séquences évoluent constamment. Le patient, généralement demandeur, doit présenter une motivation suffisante et une compliance envers ces traitements. Plusieurs études récentes in vitro ou in vivo nous aident à mettrent en évidence les impératifs techniques ayant une incidence sur ces restaurations. Les évaluations cliniques longitudinales ou rétrospectives nous
permettent de mieux définir les possibilités et les limites de leur prescription. Actuellement, il ressort qu’il y a peu de différence significative entre les différents types de restauration concernant le taux de succès global. La décision thérapeutique dépend plus des conditions locales et de l’appréciation clinique. Les techniques indirectes répondent favorablement aux restaurations multiples, notamment pour la restauration des prémolaires où le taux de succès est le meilleur. Les techniques directes peuvent être privilégiées dans de nombreuses situations de restaurations unitaires, notamment grâce aux techniques sandwich associant le ciment verre ionomère. Bien conduites, quellque soit la technique
utilisée, les restaurations esthétiques sont considérées comme cliniquement acceptables dans la majorité des situations cliniques.

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Prise en charge thérapeutique des usures sévères par méthodes indirectes

L’usure dentaire est un phénomène multifactoriel, progressif et irréversible, résultant de la perte des tissus durs de la dent en...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Restauration directe des lésions d’usure érosive : stratégies cliniques pour une prise en charge efficiente

Diagnostic et indications des restaurations directes L’érosion dentaire se caractérise par une dégradation progressive des tissus dentaires en lien avec...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés L’usure dentaire à l’épreuve des algorithmes : prédire, prévenir, reconstruire

Récemment, des approches par IA ont permis de détecter l’usure dentaire à partir de simples photographies intra-orales [2]. La méthode...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Identifier les facteurs de risque et d’aggravation de l’usure dentaire pathologique

L’usure dentaire est un processus multifactoriel dont la compréhension des facteurs de risque est déterminante pour en faciliter le diagnostic,...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Usure dentaire normale ou pathologique : où situer la frontière entre physiologie et pathologie ?

Usure dentaire physiologique L’usure dentaire physiologique correspond à l’usure naturelle des surfaces dentaires, qui survient progressivement au cours du temps...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Démarche diagnostique et étiopathogénie : méthodes et outils pour déterminer l’origine et les mécanismes des lésions d’usure dentaire

Les lésions d’usure dentaire correspondent à la perte de substance des tissus dentaires durs par des processus autres que la...