Réhabilitation d’un maxillaire résorbé par quatre implants zygomatiques

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 20 novembre 2019
Information dentaire

Un maxillaire fortement résorbé nécessite-t-il obligatoirement des greffes osseuses pour une réhabilitation fixe ?

Une situation extrême avec quatre implants zygomatiques passe-t-elle par une temporisation avec une prothèse amovible lors de la phase d’ostéointégration ?

Un « Quad Zygoma » nécessite-t-il une empreinte au plâtre pour la phase prothétique ?

Longtemps considérée comme une chirurgie extrême, répondant aux cas de maxillectomie suite à des cancers ou à des personnes accidentées, les implants zygomatiques ont vu leurs indications étendues grâce à leur taux de succès [1,2].

En effet, un édenté maxillaire présentant une forte résorption osseuse n’est pas contraint de subir des greffes osseuses pour avoir une réhabilitation fixe implantoportée.
De nombreux patients ont été traités avec des prélèvements extra-oraux et ont subi plusieurs chirurgies pour recréer un os alvéolaire perdu, alors que les implants trans-zygomatiques trouvent leur ancrage bien plus haut [3]. De ce fait, une seule intervention permet une mise en charge immédiate d’un bridge provisoire transvissé dans la journée. Cette chirurgie reste très technique, demande une grande précision, une excellente connaissance de l’anatomie mais pas seulement.

Il n’est plus question aujourd’hui de faire abstraction de la gestion des tissus parodontaux, de se passer de la vision prothétique ou de minimiser l’impact des émergences implantaires.
La phase chirurgicale dépend de la formation, de l’expérience, de la dextérité de l’équipe chirurgicale, des chirurgiens comme des aides opératoires.
La phase prothétique est, quant à elle, dépendante de la qualité de travail du praticien prothésiste et du laboratoire de prothèse, ainsi que de l’exactitude de l’empreinte puis de la précision lors de la confection de l’armature.

La question ne devrait plus se poser pour l’usinage CFAO de l’armature, mais qu’en est-il de l’empreinte ? L’empreinte optique est-elle un atout pour finaliser ce travail ? Est-elle devenue suffisamment précise pour répondre à l’exigence d’une réhabilitation complète sur quatre implants zygomatiques nommée « Quad Zygoma » ?

Présentation

Une patiente de 65 ans est adressée en vue d’une réhabilitation fixe au maxillaire. Elle porte une prothèse…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse fixée

Article réservé à nos abonnés Préparation verticale pour couronnes et faux-moignons en composite fibré sans tenon : les 10 points clés

Despite the rise of minimally invasive bonded partial restorations, the 360-degree preparation of a natural tooth as a prosthetic abutment...
Prothèse amovible

Article réservé à nos abonnés Prothèse amovible complète stabilisée par coiffes télescopes sur implants : le point en 2023

Depuis 1977 et la publication des premiers concepts de prothèse implantaire sur pilotis dans le cadre de la réhabilitation des...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Attitude thérapeutique face à une prothèse implantaire douloureuse

Rubrique coordonnée par Aude Ménard et Adrien Lastrade Situation initiale Un patient, sans problème de santé systémique, consulte pour des...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés La réglementation des dispositifs médicaux sur mesure issus de la chaîne numérique

L’objectif de cet article est de définir et de présenter les éléments essentiels relevant de la réglementation des DM et...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation esthétique a minima : accorder parodontologie et odontologie restauratrice

Aujourd’hui, afin de répondre à la demande esthétique grandissante de nos patients, nous disposons d’un large éventail de techniques. Il...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Apport de l’électromyographie dans la prise en charge des usures dentaires

L’usure dentaire est un phénomène physiologique naturel. Cependant, dans certains cas (érosion chimique ou mécanique), les pertes de substance engendrées...