Simplifier la réduction occlusale tout en préservant les tissus

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 35-37)
Information dentaire
Les préparations pour overlays et table-top suivent l’évolution permise par la dentisterie adhésive. Elles sont soumises à un certain nombre d’impératifs [1]. Sur le plan biologique, la préservation tissulaire est essentielle. Sur le plan mécanique, c’est la résistance des céramiques qui nécessite toute notre attention.

Questions…

Question 1 – Une préparation pour overlay permet une économie tissulaire plus importante qu’une préparation pour table-top. VRAI/FAUX

Question 2 Les principes biomécaniques de préparation sont plus importants que l’économie tissulaire.

VRAI/FAUX

Question 3 Une épaisseur de pièce de 0,5 mm correspond aux recommandations des fabricants concernant les céramiques renforcées en disilicate de lithium recouvrant les faces occlusales.

VRAI/FAUX

Question 4 Un design de fraise en « olive » est recommandé pour la préparation occlusale d’un overlay.
VRAI/FAUX

Réponses : 1 : faux ; 2 : vrai ; 3 : faux ; 4 : faux

Commentaires…

Les formes de préparation pour overlay ou table-top sont assez semblables. La distinction est généralement la présence d’un mock-up, lors des préparations pour table-top, dans les cas d’usure avancée et la conservation des crêtes proximales si elles existent [2].
La préparation d’une face occlusale en vue d’être restaurée par un overlay doit respecter une économie tissulaire maximale. D’une part, pour permettre la conservation de la vitalité pulpaire s’il y a lieu. D’autre part, pour maintenir un maximum d’émail, substrat essentiel pour le collage de la future pièce. Mais l’économie tissulaire ne doit pas nous faire oublier des principes biomécaniques simples. Parmi ces principes, l’épaisseur des parois cuspidiennes résiduelles semble être l’un des plus importants. Pour une dent vitale, l’épaisseur minimale requise est de 2 mm, tandis qu’elle devra être de 3 mm pour une dent traitée endodontiquement. Si ces épaisseurs ne sont pas respectées ou si des fêlures sont diagnostiquées, un recouvrement cuspidien s’impose [3, 4] (fig. 1).
Il est évident qu’aujourd’hui, dans la dentisterie quotidienne, la préparation de dents intactes reste une exception. En revanche, les délabrements issus du curetage de lésions carieuses, de fracture de fatigue ou d’une…

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