Un cas d’échec d’overdenture

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2015 (page 209-216)
Information dentaire
Quel est le plan de traitement retenu pour ce cas clinique ?
Pourquoi le patient ne supporte-t-il pas sa prothèse maxillaire ?
Quelle a été la solution finale et satisfaisante ?

Il est rare de montrer des cas d’échec ! C’est pourtant dommage, car ils sont souvent source de réflexion, de remise en question et finalement de progrès, de leçons pour contourner les « pièges » de notre discipline odontologique prothétique…
C’est ce que nous proposons dans cet article portant sur un cas de traitement d’un patient édenté partiel bimaxillaire.

Présentation du cas clinique

Monsieur N. est âgé de 78 ans ; il est patient du cabinet depuis longtemps, suivi régulièrement. Il présente une arcade mandibulaire partiellement dentée (35 à 46) avec des restaurations céramométalliques satisfaisantes (43 à 46) même si le calage postérieur est limité. Il ne souhaite pas de prothèse amovible partielle à la mandibule ni d’implant. On note la présence de 38 enclavée sans manifestation clinique. Le plan d’occlusion est correct dans l’ensemble, dans sa position et son orientation (1).
À l’arcade maxillaire, subsistent quelques dents résiduelles (13 à 21 et 23), légèrement mobiles et abrasées (fig. 1).



Un diastème médian a toujours été présent et le patient souhaite dans la mesure du possible le conserver. Les canines maxillaires apparaissent satisfaisantes, 13 est couronnée et 23 pulpée. Elles présentent un parodonte de bonne qualité.
Le patient est porteur d’une PAPIM maxillaire correcte (fig. 2a) (noter que sur cette image les adjonctions transitoires des incisives ont déjà été réalisées), mais se plaint de gêne et d’une mobilité de la prothèse. Il refuse l’idée d’une solution implantaire. Son contrôle de plaque est bon, il est motivé. Une radiographie panoramique est effectuée pour compléter l’examen clinique (fig. 2b)



Plan de traitement retenu

Les incisives maxillaires ne sont pas conservables dans la durée à la différence des canines. Les solutions envisageables sont par…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation prothétique en situation d’oligodontie : apport du flux numérique

L’oligodontie se définit comme l’absence congénitale de plus de 6 dents, à l’exception des dents de sagesse [1]. Cette anomalie...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mieux prendre en charge les réhabilitations complexes supra-implantaires avec le numérique

Les patients qui consultent pour des réhabilitations complètes ont pour doléances de manger et d’avoir, si possible, une prothèse fixe, esthétique,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation de l’usinabilité et des propriétés mécaniques de blocs pour CFAO

Les restaurations par CFAO représentent une part importante de notre pratique quotidienne [1]. à cet effet, les fabricants de produits...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Contribution du numérique dans l’amélioration d’un obturateur palatin : du diagnostic à la conception

L’avènement des technologies numériques a introduit des changements significatifs dans de nombreux domaines de la pratique médicale. En chirurgie dentaire,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Flux numérique dans le protocole thérapeutique d’un cas d’usure pathologique

L’usure dentaire pathologique ou excessive, d’origine non carieuse, est de plus en plus fréquente dans la population. Ces situations d’usure...