Au 1er janvier 2018, le parc d’IRM en France métropolitaine compte 960 appareils, hors équipements de recherche, vétérinaires et militaires. Pourtant, « un patient qui doit passer une IRM « urgente » dans le cadre de la suspicion d’extension d’un cancer devra toujours attendre en moyenne 32 jours », révèle le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) le 12 octobre à l’occasion des Journées francophones de radiologie.
Cette moyenne cache des situations régionales très différentes : deux régions ont un délai supérieur à 50 jours (Bretagne, Pays-de-la-Loire), alors que I’île-de-France est sous le seuil des 20 jours. « À l’heure où l’équité des soins est mise en avant, il n’est pas acceptable de ne pas réduire ces délais d’obtention de rendez-vous d’IRM et ces disparités régionales », dénonce le Snitem qui propose de « repenser l’organisation des parcours de soins » et « d’utiliser les dernières technologies » telles l’intelligence artificielle dans le positionnement du patient ou dans l’aide au diagnostic.
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