La Fédération Française d’Orthodontie (FFO) lance, le 16 octobre, une campagne nationale de prévention intitulée « À 6 ans, je vais chez l’orthodontiste » pour sensibiliser les familles à l’importance d’un dépistage précoce.
Objectif : repérer les déséquilibres dès l’apparition des premières molaires définitives et éviter des traitements plus lourds à l’adolescence.
Selon une étude OpinionWay menée en octobre 2024, seuls 3 Français sur 10 estiment qu’un enfant peut débuter un traitement orthodontique dès 6 ans, alors que c’est l’âge clé pour identifier les premières anomalies : mâchoire trop étroite, mauvais alignement, troubles respiratoires ou difficultés de mastication.
« À cet âge, les structures osseuses restent malléables et permettent d’intervenir plus simplement sur la croissance ou certaines habitudes orales, comme la succion du pouce », souligne la FFO.
Un diagnostic précoce ne conduit pas systématiquement à un traitement. Une simple surveillance régulière peut suffire. Si nécessaire, un traitement interceptif peut être mis en place pour accompagner la croissance et éviter des déséquilibres plus sévères.
«Trop souvent, les parents consultent quand les problèmes sont déjà installés. Pourtant, à partir de 6 ans, un traitement simple peut suffire à éviter des traitements longs et contraignants, rappelle David Couchat, président de la Commission Communication de la FFO. Plus tard, la croissance puis la puberté peuvent fixer des malocclusions non traitées en amont, qui seront alors plus difficiles à résoudre. »
La campagne, à la tonalité pédagogique, est déployée dans six gares de Paris, Lyon, Bordeaux et Marseille. Elle invite les familles à intégrer la consultation orthodontique au bilan de santé de l’enfant, au même titre qu’une visite chez le dentiste ou le pédiatre.
Commentaires