« À 24 ans, la judokate, licenciée à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), mène une vie à 100 à l’heure », relate l’édition du Parisien du 20 mars qui consacre un portait à notre future consœur. « Deux entraînements de judo par jour, les cours que j’essaie de caser et une journée en clinique, chaque mercredi », détaille l’étudiante actuellement en 4e année à l’UFR d’Odontologie d’Université Paris Cité (Garancière). « J’y ai rencontré des personnes d’une bienveillance incroyable.
Je leur ai expliqué que j’avais les Jeux dans deux ans, elles m’ont autorisée à faire ma 4e année en deux ans. » Victorieuse en février du tournoi « Grand Slam » de Paris puis de celui de Tel-Aviv, elle est qualifiée pour le prochain championnat du monde qui se déroulera du 7 au 14 mai 2023 à Doha, au Qatar. Elle y jouera sa place dans la catégorie des moins de 48 kg pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. « Le judo est un sport extrêmement dur, où il n’y a de la place que pour le numéro 1, explique-t-elle. D’où l’importance d’avoir des choses à côté. Ça m’apaise de savoir que, si je ne réussis pas dans le sport, j’aurai une vie. »
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