Le ministère de la Santé a lancé le 28 janvier une campagne de sensibilisation sur le syndrome du bébé secoué qui fait plusieurs centaines de victimes par an. Le syndrome survient du fait de secousses violentes et répétées, produites le plus souvent lors de la saisie du bébé sous les aisselles ou par le thorax pour faire taire ses pleurs.
Le balancement de la tête entraîne alors un traumatisme immédiat : le cerveau cognant la boîte crânienne. Un bébé sur 10 victime de secouements décède, les autres en subiront les conséquences toute leur vie : déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, troubles du comportement, de la parole ou de l’attention.
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