Quelques jours plutôt, le 25 janvier, l’organisme public a publié une étude sur la perception des risques du tabagisme en France à partir d’un panel de 4 000 personnes. Plus de neuf personnes sur dix se déclarent bien ou très bien informées du risque de cancer lié au tabagisme. Les fumeurs eux-mêmes en sont conscients : la crainte d’avoir un cancer concerne les trois quarts des fumeurs quotidiens. En revanche, l’estimation des seuils de dangerosité reste élevée. Les fumeurs répondent en moyenne douze cigarettes par jour et seize années et demie de consommation comme seuils à partir desquels un fumeur a un risque d’avoir un cancer dû au tabac… Et certaines idées fausses sont largement partagées : 70 % des personnes interrogées pensent que « respirer l’air des villes est aussi mauvais pour la santé que fumer » (la pollution est à l’origine de moins de 1 % des cancers) et la même proportion estime que « faire du sport permet de se nettoyer les poumons ».
Moins nombreux, les fumeurs sous-estiment toujours les risques
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Santé publique France a publié le 29 janvier les premiers « Bulletins de santé publique » dédiés au tabac pour chaque région de France. Ils proposent un état des lieux détaillé et actualisé sur les habitudes tabagiques et sur la morbidité et la mortalité associées au tabac dans les régions françaises, allant parfois jusqu’au niveau départemental. Si la France a perdu en 2017 un million de fumeurs quotidiens, les disparités régionales sont fortes, souligne Santé publique France. L’Ile-de-France et les Pays-de-la-Loire sont les régions où l’on fume le moins avec des prévalences respectives de 21,3 % et de 23 %. À l’inverse, dans quatre régions, les prévalences sont plus élevées que dans le reste de la métropole : PACA (32,1 %), Hauts-de-France (30,5 %), Occitanie (30,3 %) et Grand Est (30,1 %).
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