L’obésité progresse plus vite à la campagne qu’en ville selon une méta-analyse de 2 000 études menées sur 112 millions d’adultes originaires de 200 pays différents, de 1985 à 2017, parue dans la revue Nature le 8 mai. L’indice de masse corporelle (IMC) a augmenté de 2 points chez les femmes et de 2,2 points chez les hommes sur la période, soit une prise de poids d’environ 6 kg par individu. Or, plus de la moitié de la hausse concerne les habitants des campagnes et même 80 % de cette hausse dans les pays à faibles revenus.
Contrairement à ce qui est couramment admis, « l’urbanisation n’est pas une des causes majeures de l’épidémie d’obésité dans le monde », selon les auteurs. C’est l’inverse : les habitants des zones urbaines privilégient les transports en commun, des activités physiques régulières et, avec un pouvoir d’achat supérieur, une nourriture plus saine
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