Près d’un tiers des Français estiment qu’il est difficile d’avoir accès à des soins médicaux et à des professionnels de santé (34 %), montre un sondage BVA pour la fondation April réalisé du 13 au 16 mars auprès de 1001 personnes représentatives. C’est d’autant plus vrai pour ceux qui ne possèdent pas de complémentaire santé (48 %) et les femmes de 50 ans et plus (42 %).
La facilité d’accès aux soins est perçue différemment selon la localisation géographique. Tandis que 75 % des habitants d’agglomérations de plus de 100 000 habitants pensent qu’il est facile d’avoir accès à des soins médicaux, ils ne sont que 57 % au sein des agglomérations de moins de 20 000 habitants.
Et les Français qui résident dans les régions françaises où la densité de population est la plus faible ont un parcours de santé moins aisé, notamment en Normandie (54 % jugent l’accès aux soins difficile), en Centre-Val de Loire (49 %) et en Bourgogne-Franche Comté (46 %). Selon le même sondage, 1 Français sur 2 déclare avoir déjà renoncé à se soigner du fait de délais d’attente trop longs (51 %), de l’impossibilité de trouver un médecin le soir, le week-end ou pendant les vacances (39 %), du refus des médecins de prendre de nouveaux patients (38 %) ou encore par manque de temps (37 %).
Le renoncement pour manque de moyens financiers n’arrive qu’en 5e position (33 %), même si cette proportion monte à 45 % parmi les Français dont le revenu mensuel est inférieur à 2 500 € et à 51 % quand ils touchent moins de 1 500 €. Pour les Français concernés, le montant du reste à charge (84 %) et l’impossibilité d’avancer les frais (73 %) sont les premiers responsables. Ils ont renoncé dans la même proportion (31 %) au chirurgien-dentiste et au médecin généraliste. En fait, quelle que soit la raison, trois quarts des Français (75 %) ont déjà renoncé au moins une fois à se soigner
Plus de 7 Français sur 10 ont déjà renoncé, au moins une fois, à se soigner
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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