Le Collège National des Enseignants en Parodontologie (CNEP) exprime une position globalement favorable à la réforme du 3e cycle des études odontologiques proposée par le rapport IGÉSR–IGAS, tout en soulignant des priorités fortes pour l’avenir de la formation, de la recherche et de la qualité des soins en odontologie, notamment en parodontologie.
DES d’Odontologie générale et formation clinique
Le CNEP soutient la création du Diplôme d’Études Spécialisées en Odontologie Générale (DES OG), estimant qu’il permet enfin un alignement avec les filières médicales. Il approuve le renforcement du stage actif (400 heures), la création d’un statut de maître de stage universitaire en odontologie (MSUO) et la gratification des étudiants, indispensables pour renforcer la formation clinique, l’encadrement et la couverture territoriale des soins. Il appuie aussi l’uniformisation des durées des DES, la formation des MSUO et la clarification des responsabilités hospitalières.
Organisation hospitalo-universitaire
Le CNEP se prononce favorablement pour : un état des lieux des équipements odontologiques piloté par les ARS ; le maintien des modalités de la thèse d’exercice ; la création de postes de praticiens hospitaliers (PH) en odontologie polyvalente. En revanche, il reste réservé sur l’année probatoire post-DES et s’oppose à la création d’un statut de chirurgien-dentiste junior, estimant que le modèle du docteur junior existant en médecine serait plus adapté.
Mobilité et formation continue
Le CNEP soutient le droit aux remords (changement de spécialité) et la possibilité d’obtenir un second DES via la validation des acquis, afin de valoriser la formation continue et les parcours professionnels évolutifs. Ces mesures offriraient de nouvelles perspectives de carrière aux chirurgiens-dentistes déjà diplômés.
Création d’un DES de Parodontologie : une nécessité de santé publique
C’est…