Selon les statistiques de la caisse de retraite (CARCDSF) portant sur 37 938 revenus déclarés (ODF et autres spécialités comprises), le revenu moyen 2018 avant impôts (IRPP) s’élevait à 111 270 € (bénéfice fiscal avant déduction des cotisations assurance groupe et Madelin, Dom-Tom inclus), marquant une hausse moyenne de 4,2 % par rapport à 2017 (évaluation au 8 janvier 2020).
Le revenu médian, qui reflète mieux le revenu moyen d’un omnipraticien, se situe à 87 258 € (+ 2,6 %). Près de la moitié des chirurgiens-dentistes (46 %) ne dépassent pas 81 048 € de revenu, soit 2 fois le plafond de la Sécurité sociale pour 2019 (40 524 €). Près d’un tiers (35 %) se situent entre 2 et 4 plafonds (162 096 €), tandis que 1995 praticiens soit (5 %) déclarent plus de 5 plafonds annuels, soit au moins 238 668 €.
Hommes/femmes toujours 30 % d’écart
Les chirurgiens-dentistes de 35/54 ans (soit 40 % des praticiens) font mieux que la moyenne, avec un revenu moyen s’établissant à 124 764 €, en hausse de 3,8 %. Ils se partagent près de la moitié des 4,2 milliards d’euros de revenus déclarés par la profession. Les plus jeunes installés, les moins de 35 ans (20 % des effectifs), disposent en moyenne des revenus les moins élevés : 69 214 (+ 2,6 %).
Les différences de revenu entre hommes et femmes, liées au volume d’activité, persistent. Ainsi, en moyenne, les femmes, qui représentent près de 43,5 % de l’effectif, tirent 88 794 € de leur activité en 2018 (+ 3,7 %) contre 128 590 € pour les hommes (+ 4,9 %), soit un différentiel de 31 %. Leur revenu médian s’élève à 71 458 € (49 % sont à moins de 76 076 €) contre 103 015 € pour les hommes (+ 2,86 %). Fait notable, le nombre de femmes progresse de 2,5 % sur une année contre – 0,23 % pour les hommes.
La Corse, seule en dessous de 90 000 €
Hors Dom-Tom…