Pourquoi faudrait-il utiliser une solution de nettoyage des restaurations indirectes après l’essayage en bouche ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Biomatériaux Cliniques n°1 - 15 mars 2022 (page 10-18)
Information dentaire

Le succès clinique d’une restauration indirecte collée est dépendant de la qualité de la liaison entre la résine composite de collage et la surface de la restauration. Or durant les phases d’essayage en bouche, il existe une possibilité non négligeable de contaminations par le plâtre, le sang, la salive, le silicone de vérification de l’ajustage et les pâtes d’essayage. Pour le disilicate de lithium, le traitement de surface associant l’acide fluorhydrique et un silane est la référence. Pour la zircone, l’association d’un sablage à l’alumine avec une résine qui contient le monomère MDP est préconisée. Depuis 2011, des solutions nettoyantes adaptées au disilicate de lithium et à la zircone ont été commercialisées. L’utilisation de ces solutions nettoyantes (Ivoclean, Katana Cleaner ou ZirClean) peut-elle permettre de gérer les éventuelles contaminations associées aux phases d’essayage intra-oral ? Comment s’organiser en clinique vis-à-vis de ces contaminations ?

En 1990, il était encore concevable de sceller avec un ciment au phosphate de zinc une restauration partielle de type inlay réalisée en Dicor de Dentsply (la première vitrocéramique dentaire, renforcée par des cristaux de mica) [1].

Et puis de nouveaux matériaux de restauration indirecte sont apparus, dont IPS Empress (Ivoclar Vivadent) en 1992 (la première vitrocéramique pressée renforcée à la leucite), et de nouveaux matériaux adhésifs, dont Scotchbond Multi-Purpose de 3M Espe et All-bond 2 de Bisco (les premiers adhésifs modernes et performants de type MR3). Depuis cette époque, l’adhésion a pris une place prépondérante et les restaurations partielles ou périphériques collées sont devenues incontournables.

Mais le succès clinique d’une restauration indirecte collée est fortement dépendant de la qualité de la liaison entre la résine composite de collage et la surface de la restauration. Or, lors de la réalisation…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés 9 « trucs & astuces » pour ne plus rater ses chirurgies guidées en implantologie

La chirurgie guidée fait appel à un protocole d’acquisition extrêmement reproductible et codifié comportant différentes étapes. Chacune peut être source...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Comment diagnostiquer une lésion endo-parodontale selon la classification de Chicago 2017 ?

Quels sont les principaux signes et symptômes d’une LEP ? Les principaux signes et symptômes de ce type de lésion sont des...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Propositions thérapeutiques pour une patiente diabétique à risque carieux élevé

Cet article présente les étapes de prise en charge d’une patiente de 16 ans atteinte d’un diabète de type I non...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Gestion prothétique d’un cas de résorptions radiculaires externes post-traumatique chez un patient de 9 ans
À propos d’un cas

Situation initiale En février 2023, nous recevons au Service de Consultation et Traitements Dentaires un jeune patient âgé de 9...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Critères de choix pour les restaurations postérieures de molaires atteintes de MIH sévère

Situation clinique Une patiente de 10 ans se présente en consultation. Aucun antécédent médical ou chirurgical n’est constaté. À l’examen...
Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Restaurations adhésives partielles dans les secteurs postérieurs

La préservation tissulaire, la limitation des agressions pulpaires et le respect de la biomécanique de la dent sont devenus les...