GEPI Groupe d’Études en Parodontologie et Implantologie
L’association entre la maladie parodontale et les maladies chroniques liées à l’âge est largement rapportée dans la littérature, que ce soit les maladies cardiovasculaires ou le diabète.
Les auteurs soulignent l’impact de la bactériémie parodontale à la suite d’activités quotidiennes comme manger ou se brosser les dents par l’intermédiaire des réactions inflammatoires via la phase aiguë (PCR) et la réponse des neutrophiles au stress oxydatif.
Cette association est bidirectionnelle. L’hyperglycémie est associée à un risque accru de parodontite et à une réponse altérée à la thérapeutique parodontale. Dans l’autre sens, la parodontite sévère est associée à un niveau élevé d’HbA1c chez les patients diabétiques et non diabétiques. Chez les diabétiques de type 2, la parodontite est associée à une dyslipidémie et à une augmentation des marqueurs du stress oxydatif.
C’est pourquoi la Fédération Européenne de Parodontologie et la Fédération Internationale du Diabète ont décidé de se réunir pour actualiser les relations diabète/maladie parodontale et rédiger des recommandations à l’usage des praticiens (médecins et chirurgiens-dentistes) et des patients.
Recommandations pour les médecins et autres professionnels de santé en relation avec le diabète
À cause du risque accru de développer une parodontite chez les patients diabétiques et de l’impact négatif de la parodontite sur le contrôle du diabète et de ses complications, les recommandations sont les suivantes :
• Tous les patients diabétiques doivent être éduqués sur leur hygiène buccale.
• Tous les patients diabétiques doivent être informés que le risque de maladie parodontale est augmenté et que, si elle n’est pas traitée, la parodontite a un impact négatif sur le contrôle métabolique et peut aussi augmenter le risque de complications du diabète comme les maladies cardiovasculaires ou rénales.
• Les patients doivent être informés…