La solution implantaire
Comme l’énonce la littérature, le taux de succès d’une réhabilitation maxillaire implantaire unitaire à 8 ans est de 94 % (selon l’étude de Zarb et Schmitt en 1993 [1], les taux de survie ayant même tendance à augmenter avec l’évolution des techniques et des matériaux selon Pjetursson et al [2]).
Nous nous proposons, dans cet article, après avoir rappelé succinctement les grands principes de ce type de restauration, d’exposer leurs applications par un cas clinique.
La situation esthétique de ce type de restauration demande de suivre des protocoles reconnus pour ce type de thérapeutique.
Analyse pré-implantaire
Bilan de l’état de santé général
Il ne doit pas montrer de contre-indication (comme un risque d’endocardite infectieuse) et doit permettre d’évaluer les facteurs de risque (par exemple, parodontopathie, tabac, etc.).
Examen clinique
Il convient d’observer particulièrement :
– au niveau occlusal, la présence de zones d’usure pouvant indiquer la présence d’un bruxisme ou de parafonctions ;
– au niveau esthétique : la situation de la ligne du sourire, haute, moyenne ou basse ;
– au niveau prothétique : l’espace inter-arcades afin de déterminer la hauteur occlusale prothétique utilisable (HOPU) ;
– au niveau parodontal : le type de parodonte, fin ou épais, la quantité de gencive attachée.
En fonction de ces évaluations, des traitements pré- implantaires permettant une mise en place dans un couloir prothétique fonctionnel et la gestion de l’esthétique peuvent se révéler nécessaires.
Examen radiographique
Il peut comprendre une radiographie rétro-alvéolaire et un scanner préopératoire.
Dans le cas de zone édentée, ce scanner dans le secteur antérieur se fait préférentiellement avec un guide radiologique supportant une dent radio opaque simulant la future position de la prothèse afin de pouvoir visualiser la zone d’émergence implantaire souhaitée. Il est aussi possible de réaliser, à l’aide…