Face à un patient qui attend de la sécurité, le praticien et son équipe cherchent efficacité, cohérence et reproductibilité dans la chaîne de stérilisation. Pour atteindre ces objectifs, une seule solution : des protocoles rigoureux, conformes aux références opposables (DGS 2006, HAS 2011 et ADF 2015), couplés à des appareils de stérilisation performants et contrôlés régulièrement.
La salle de stérilisation, organisée dans le respect du principe de la marche en avant, permet le passage des Dispositifs Médicaux (DM) de l’état sale et humide à propre, sec et stérile. Dès la salle de soin, la pré-désinfection immédiate par trempage dans un produit détergent-désinfectant facilite ensuite le nettoyage, automatisé si possible. Le thermo-laveur désinfecteur est intéressant à ce titre. Les ultrasons sont une aide. Lors du conditionnement, les DM sont contrôlés à la loupe, puis le passage en autoclave assurera l’état stérile par cycle Prion (134,5°C, 18 minutes).
Trop souvent négligés, les instruments rotatifs sont également stérilisés et conditionnés en sachets stériles correctement thermosoudés. L’étiquetage permet la traçabilité ascendante et descendante. Il mentionne : numéro de série de l’autoclave, type de cycle, dates de stérilisation et de péremption.
Si nous sommes plus enclins à nous émerveiller devant de la dentisterie de haut vol, il ne faut pas oublier que le patient, lui, sera souvent plus sensible à une asepsie irréprochable qu’à la beauté d’une céramique stratifiée !
Brève rédigée à partir de la séance C48 de l’ADF 2022
Responsable scientifique : Bertrand Rousselet
Intervenant : Didier Glachant