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Information dentaire

L'Information Dentaire n°14 - 6 avril 2022

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Édito

Diffusion…
Michel Bartala

Actualités

Revue de presse

Intelligence artificielle et implantologie
Société Française de Chirurgie Orale

Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard

Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle

Les nouveautés

Formation

Ingression et inversion d’une dent naturelle délimitée par deux restaurations implantaires. Rapport d’un cas clinique
Pascal Seunanèche

Diagnostic différentiel : papules pigmentées linguales
Jean-Christophe Fricain, Jacky Samson

Antéposition mandibulaire : une nouvelle approche de la prise en charge des classes II squelettiques hyperdivergentes avec béance antérieure
Miguel Assis, Estelle Casazza, Alejandra Londoño

Exercice pro

Fiscalité

Obligations d’avril
Bernard Fabrega

Éthique

Casse du matériel au cabinet… qui paye ?
Philippe Pirnay

Évasion

Histoire

Le retour d’André Marmasse à Garancière
Micheline Ruel-Kellermann


Éditorial

Diffusion…

Atchoum, atchoum… Les éternuements dans le tram se multiplient. Coronavirus ? Non, allergie le plus souvent. Les yeux rouges, le nez qui gratte et tous les signes du pollen qui irrite. Pourtant, cette période qui voit fleurir les mouchoirs en papier est aussi celle de l’arrivée de nouvelles graines pour de nouveaux végétaux. Et si nous nous laissions emporter par notre imaginaire, dans un monde où les arbres seraient des émotions, des caractères, des sentiments…

Actuellement à l’Est, des arbres diffusent beaucoup de pollens d’agressivité, d’ego exacerbé qui provoquent une forte allergie quasi mondiale, nécessitant de l’aide de toute part pour essayer d’en atténuer un peu les conséquences. Au gré du vent, ces pollens se déplacent, se diffusent dans les lieux les plus inattendus, jusque sur la scène de remise des Oscars… Me vient alors un espoir : une cure mondiale de désensibilisation ! Utopique, je sais. Dommage que l’arbor bellator diffuseur de ces poussières n’existe pas vraiment. On l’arracherait avec plaisir pour le remplacer par des forêts de beneficentia picea.

Heureusement, il existe des domaines, comme la science, où les pollens diffusés sont ceux de la connaissance et de la réflexion, aboutissant au progrès. Mais ils supportent généralement mal le climat sibérien. Notons toutefois une particularité de certains épisodes méditerranéens faisant apparaître des graines d’une autre espèce cousine de l’arbor bellator : l’ego maximus. Si, en termes botaniques, il présente de nombreuses caractéristiques méditerranéennes, le sud n’en a pas l’exclusivité et l’on observe sa croissance sous d’autres latitudes. Mais revenons au pollen de connaissance dont la diffusion, plutôt que des réactions inflammatoires, devrait susciter des réponses de type étonnement et questionnement. Le brassage de graines d’idées peut ­– doit – conduire à des discussions sur la façon de rendre plus productives et totalement inoffensives ces pousses de thérapeutiques. Dans ce numéro, des semences à apprécier : une nouvelle approche face à des positions de classe 2 squelettique hyperdivergente et une réflexion avant traitement d’une ingression « provoquée ».

Donc après une tisane de voluptatem legere, ouvrez sans mouchoir votre hebdomadaire et profitez pleinement du partage des compétences que nous offrent les auteurs, sans risque allergique.

Michel Bartala
Rédacteur en chef

Pour nos lecteurs loin de leur latin : arbor bellator = arbre de guerre, beneficentia picea = sapin de douceur, ego maximus = je suis le meilleur, voluptatem legere = plaisir de lire