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Information dentaire

Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2023

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Usures et Dimension
Verticale d’Occlusion

Coordinateurs scientifiques : Jean-Daniel Orthlieb et Olivier Etienne

Éditorial
Olivier Etienne, Jean-Daniel Orthlieb I Lire ci-dessous

La Dimension Verticale d’Occlusion en 2023 : cadre décisionnel
Jean-Daniel Orthlieb, Jean-Philippe Ré

Usures occlusales : comment évaluer la perte de Dimension Verticale d’Occlusion ?
Olivier Etienne

Les vrais critères de choix de la Dimension Verticale d’Occlusion  thérapeutique : applications cliniques
Jean-Philippe Ré, Jean-Daniel Orthlieb

Contrôle orthodontique de la Dimension Verticale chez l’adulte en béance antérieure
Miguel Assis, Alejandra Londoño

Esthétique, fonction et Dimension Verticale d’Occlusion en reconstruction numérique
Sébastien Felenc, Josselin Lethuillier

La méthode CLC5 pour optimiser les grandes réhabilitations  avec réévaluation de la Dimension Verticale d’Occlusion
Jean-François Lasserre

La Dimension Verticale en prothèse complète : d’une approche conventionnelle aux techniques innovantes
Anthony Lebon, Constance Cuny, Sophie Barbe, Florent Destruhaut, Luc Raynaldy

Publication des 3 lauréats du Grand Prix en dentisterie esthétique 2022


Éditorial

« Ma DV !! ma DV !! ma DV !!! »

La dimension verticale d’occlusion (DVO) correspond à la hauteur de l’étage inférieur de la face, le sujet étant en OIM. Il s’agit d’une donnée clinique importante, tant pour la fonction que pour l’esthétique. Son choix doit être en adéquation avec les morphologies dentaires et le cadre dento‑musculo‑squelettique. La DVO concerne toutes les formes de prothèses (fixées, amovibles, implanto‑portées), mais également l’orthodontie.

Cette DVO est soumise à de nombreuses variations dans le temps, certaines d’ordre physiologique (égression compensatoire des usures lentes), d’autres d’ordre pathologique (usures rapides). Ces variations se combinent généralement, pour se compenser ou non. En cas d’usure excessive, une perte de la hauteur de la DVO est constatée. Il revient alors au praticien de savoir identifier, voire quantifier, cette perte, puis de diagnostiquer sa cause avant d’estimer une nouvelle DVO thérapeutique.

Celle-ci est alors rétablie par le biais de prothèses fixées ou amovibles souvent avec une phase transitoire mais pas toujours.

Même si elle est évoquée depuis plus d’un demi-siècle, cette problématique reste souvent floue, très fréquemment évoquée par les confrères. Que signifie sur le plan anatomique et physiologique changer la DVO ? Quels intérêts ? Quelles conséquences ? Quelles sont les recommandations actuelles  ? Sur quels critères fonder son choix, avec quels protocoles enregistrer ce choix pour le transmettre au laboratoire ?

Les articles de ce numéro ont été rédigés dans l’objectif de vous transmettre au mieux ces différents éléments.

Bonne lecture !