Les libéraux s’impliquent fortement dans la préparation de leur retraite

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°24 - 19 juin 2019
Information dentaire

Inquiets pour l’avenir de leur système de retraite et le montant futur de leurs pensions, possiblement chamboulés par la prochaine réforme visant notamment à l’unification des régimes de retraite, la quasi-totalité des professionnels libéraux estiment que constituer un complément de retraite est indispensable (73 %) ou préférable (25 %).

C’est ce que montre un sondage OpinionWay pour Ampli Mutuelle réalisé auprès de 200 libéraux dont 79 % du secteur de la santé (26 % de médecins généralistes, 16 % de chirurgiens-dentistes, 6 % de spécialistes, et 31 % issus d’autres professions de santé), âgés en moyenne de 54,4 ans, et dévoilé le 6 juin. D’ailleurs, 95 % des sondés déclarent avoir déjà commencé à préparer leur retraite. 60 % ont même débuté avant 40 ans.

Ils y consacrent jusqu’à 13 % de leurs revenus annuels et privilégient trois produits d’épargne : la souscription d’un contrat de retraite supplémentaire (75 % ont un contrat Madelin), l’immobilier à travers l’achat en direct ou en SCPI (64 % d’entre eux) et, bien entendu, l’assurance vie monosupport (dite « en euros ») pour 62 %. Avec ce dernier outil, ils visent la garantie du capital (81 %) et la disponibilité (69 %), bien avant la rentabilité (53 %).

Néanmoins, 40 % des professionnels libéraux se disent prêts à risquer 20 à 30 % de leur capital en unités de comptes (actions) pour obtenir une meilleure rentabilité. Viennent ensuite les livrets d’épargne (45 %), les investissements en Bourse au travers notamment du PEA (21 %) et les achats d’œuvres d’art, de bateaux ou d’avions (1 %).

Enfin, les libéraux ont intégré l’idée de travailler bien au-delà des 62 ans de l’âge légal actuel : 41 % pensent ainsi partir à la retraite entre 66 et 70 ans et même 5 % au-delà de 71 ans. Pourquoi ? Parce que, pensent-ils, cela leur sera imposé par la loi (40 %), par la nécessité d’améliorer leur pension (23 %), mais aussi par la passion du métier exercé (16 %).

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Exercice professionnel

Article réservé à nos abonnés La violence au cabinet dentaire

Violence constatée sur le patient Selon les chiffres collectés par la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les...
Exercice professionnel

Protoxyde d’azote : des sociétés savantes défendent l’usage médical du MEOPA

Dans un communiqué (*) du 27 juin signé d’une quinzaine de sociétés savantes, dont la Société française de chirurgie orale...
Exercice professionnel

Devenir « coordinatrice de soins dentaires »

L’organisme de formation Evolu Santé vient d’obtenir la validation par France Compétences de sa formation « coordinatrice de soins dentaires ». Elle est inscrite...
Exercice professionnel

Orthodontie et kinésithérapie : « une synergie essentielle », selon la FFO

Alors que les pathologies oro-faciales et les troubles de la posture suscitent un intérêt croissant, la Fédération Française d’orthodontie (FFO)...
Exercice professionnel

Soins bucco-dentaires : le Défenseur des droits alerte sur des refus injustifiés

Refus d’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap ou porteuses du VIH, discrimination liée à la religion,...
Exercice professionnel

Radiologie dentaire : l’utilisation du cone-beam en forte progression

En 2022, en France, près de 74 millions d’actes d’imagerie médicale diagnostique ont été réalisés, soit 1 082 actes pour...