Prothèses amovibles à infrastructure métallique et bio-PEEK

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°16 - 19 avril 2023 (page 6-7)
Information dentaire
Articles analysés
1. Liu Y, Fang M, Zhao R, Liu H, Li K, Tian M, Niu L, Xie R, Bai S. Clinical Applications of polyetheretherketone in removable dental prostheses: accuracy, characteristics, and performance. Polymers (Basel) 2022 Oct 31;14(21):4615.
2. Zheng J, Aarts JM, Ma S, Waddell JN, Choi JJE. Different undercut depths influence on fatigue behavior and retentive force of removable partial denture clasp materials: a systematic review. J Prosthodont 2023;32(2):108-15.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin ! Cette citation apocryphe attribuée tantôt à Lénine, Churchill ou Einstein, n’en est pas moins pertinente pour décrire la manière dont certains événements que l’on pensait improbables peuvent se produire, finalement, assez rapidement. Plus encore que la bonne volonté, la réglementation est souvent un formidable catalyseur de changements, voire de progrès. Alors que peu auraient envisagé il y a quelques années seulement d’investir dans une voiture tout électrique que l’on pensait hautement improbable, tant pour des raisons technologiques que pratiques, le Parlement européen a voté le 14 février dernier en faveur du projet d’une réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035. Depuis que les intentions de la CEE en ce domaine ne faisaient plus de doute, les constructeurs automobiles se sont adaptés, ont poussé leurs développements dans ce sens pour nous proposer déjà des versions électriques sur quasi tous les leurs modèles. En parallèle, c’est tout un écosystème d’infrastructures qui se met en place pour rendre cet improbable possible. La politique de relance de l’industrie nucléaire et les stations de recharge rapide qui poussent sur les aires d’autoroute comme des champignons le lendemain d’un jour de pluie en sont les preuves.

Lors du dernier IDS (International Dental Show) qui s’est tenu à Cologne en mars dernier, c’est une autre réglementation européenne qui alimentait toutes les conversations. Celle qui a classé le cobalt comme élément CMR 2 (carcinogène, mutagène, toxique pour la reproduction) en 2017 en interdira son usage en prothèse dentaire en 2025, dix ans avant les moteurs thermiques. Comment peut-on substituer l’emploi des alliages cobalt-chrome en prothèse, et plus particulièrement en prothèse amovible à infrastructure métallique (PAPIM) ? À l’approche de l’an 2000, le titane, plus léger et…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Prédictibilité du mouvement de dérotation par aligneurs et facteurs influençant : une étude rétrospective

Contexte et objectifs : Plusieurs études ont évalué l’efficacité globale de la dérotation et proposé une valeur générale de surcorrection (environ...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Endodontie guidée et localisateur d’apex

Si la chirurgie guidée, que nous avons déjà abordée dans une précédente revue de presse, représente une niche concernant principalement...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Étude exploratrice des variables cliniques des patients présentant un DTM permettant de les regrouper selon le mécanisme putatif de la douleur en cause

Objectifs Les dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM), en tant que troubles musculosquelettiques, sont dits « non spécifiques », car aucune cause n’est clairement identifiée....