Résultats cliniques de 23 reconstructions osseuses conduites avec des plaquettes xénogènes déminéralisées

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°19 - 11 mai 2022 (page 18-26)
Information dentaire

Nous vous proposons ici un article basé sur 23 rapports de cas cliniques concernant des greffes osseuses. Si ce partage d’expériences cliniques du Dr Asin nous est apparu très intéressant pour publication, il doit être considéré comme une observation personnelle de l’auteur. En effet, il nous présente ici en toute transparence clinique 23 de ses propres cas cliniques. À partir de ses observations dans sa pratique clinique, il propose sa propre réflexion sur ce type de thérapeutique. (Michel Bartala)

Nous avons mené une étude pour tester l’intérêt de l’utilisation des lames osseuses déminéralisées dans le cadre de reconstructions alvéolaires pré- ou per-implantaires, en apposition ou en coffrage associé à des xénogreffes particulaires. Cet article en présente les résultats.

D’après Spray, une épaisseur osseuse minimale de 2 mm est un prérequis pour maintenir la dimension verticale de la crête alvéolaire [1].

Raghavendra introduit la notion d’espace de trophicité péri-implantaire [2]. Il s’agit de l’épaisseur minimale d’os vital en vestibulaire des implants dentaires nécessaire pour assurer la stabilité du volume osseux et la pérennité des implants. Cette épaisseur indispensable semble être de 2 mm au minimum.

Les études d’Araujo corroborent ces assertions. Ses recherches le conduisent à conclure que lorsque l’épaisseur de la table osseuse vestibulaire est inférieure à 2 mm, elle se résorbe [3].

Lorsque le volume osseux se révèle insuffisant, les autogreffes représentent, selon Khoury, le gold standard dans les techniques d’augmentation osseuse de la crête alvéolaire [4].

Les greffons xénogènes, utilisables sous forme de plaquettes, permettent d’envisager d’éviter les inconvénients – dont la morbidité – du prélèvement autogène, de réduire le temps opératoire et de disposer de blocs osseux en quantité illimitée.

Les plaquettes utilisées proviennent d’os cortical d’origine hétérologue ayant subi un processus de décalcification superficielle. Par ce biais, elles acquièrent une consistance élastique tout en gardant la cohérence typique du tissu osseux dont elles proviennent.

Les plaquettes (os cortico-spongieux) peuvent être utilisées en apposition ou en tant que matériel de coffrage (lame d’os cordical) pour générer un espace de comblement dans lequel du biomatériau particulaire d’origine animale peut être greffé.

L’objet de cette étude…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Greffes osseuses : incontournables ou surtraitement ? La battle

Responsable scientifique : Romain Doliveux Intervenants : Aurélien Thollot, Sepehr Zarrine La perte de l’organe dentaire est toujours suivie d’un remodelage alvéolaire...
Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Le défi de l’implant sous-sinusien

Responsable scientifique : Julien Mourlaas Intervenants : Frédéric Chamieh, Alexandre Dagba Proposée initialement par Tatum en 1977, reprise par Boyne...