L’empreinte mixte en un temps : optimiser son résultat en implantologie

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 30 novembre 2013 (page 341-350)
Information dentaire
Quelles sont les techniques et les matériaux proposés pour la réalisation des empreintes en implantologie ? Comment compenser les déformations de l’empreinte implantaire ? Pourquoi une technique d’empreinte mixte ?

L’empreinte est une étape cruciale du plan de traitement prothétique, tant en prothèse fixée qu’en prothèse amovible. En prothèse implanto-portée, elle revêt un caractère particulièrement important du fait de l’ostéointégration et de l’absence de mobilité des implants concernés qui n’offre aucune possibilité de compensation physiologique (1).

De ce fait, la reproduction du positionnement spatial des cols implantaires et des dents adjacentes conditionne la qualité d’adaptation des pièces prothétiques sus-jacentes et participe à la passivité finale de la restauration (2, 3). Hormis les protocoles de mise en charge immédiate, une absence de passivité peut engendrer des complications d’ordre prothétique (4) (dévissage, fracture), voire biologique (perte d’ostéointégration partielle) (5, 6).

Plusieurs techniques et matériaux ont été proposés pour la réalisation des empreintes en implantologie (7). L’empreinte à ciel ouvert, ou « pick-up », semble donner les meilleurs résultats cliniques. Contrairement à l’empreinte de piliers dentaires naturels, l’empreinte implantaire ne nécessite pas un accès aux limites ni une reproduction du col implantaire. En revanche, elle requiert un enregistrement précis des tissus mous environnants, et des dents adjacentes chez l’édenté partiel (8). Si tous les matériaux d’empreinte élastomères possèdent des propriétés de recouvrance élastique après déformation, aucun ne peut prétendre atteindre 100 % de récupération. Dès lors, et particulièrement lorsque les axes implantaires présentent des divergences (9), il est légitime de penser que l’empreinte en élastomère puisse se déformer lors de sa désinsertion et ne pas restituer parfaitement et de façon reproductible la situation clinique.

Cet article décrit une technique originale d’empreinte, associant, dans le même temps, deux matériaux aux qualités complémentaires : les polyéthers et le plâtre.

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés La chirurgie guidée en implantologie avec le logiciel Codiagnostix : innovations et pratiques cliniques

Dans les années 1980, la pose d’implants dentaires reposait principalement sur des techniques manuelles et des radiographies en 2D. La...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Le projet esthétique et le wax-up virtuel en prothèse complète implanto-portée : une révolution technologique

La prothèse dentaire a considérablement évolué ces dernières années grâce à l’introduction de technologies numériques avancées. Parmi ces innovations, le...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Prothésiste dentaire : apprendre et se former en 2025, état des lieux

C’est en 1973 que le mécanicien en prothèse dentaire devient officiellement prothésiste dentaire après obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP)....
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Le laboratoire 3.0, horizon 2030

Diriger, c’est savoir anticiper. Anticiper, c’est prévoir. Prévoir, c’est savoir éviter.  » Cet adage nous renvoie à la perspective de la...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Sélection du premier patient : intérêts d’une classification des risques et du flux numérique

L’évaluation du succès des traitements implantaires constitue un aspect crucial de la recherche dentaire contemporaine. Traditionnellement, les critères de succès...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mon premier patient à implanter

Comment guider la première consultation implantaire ? La première consultation implantaire commence par l’anamnèse, c’est-à-dire l’histoire médicale du patient. Plutôt que de...