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Information dentaire

L'Information Dentaire n°35 - 14 octobre 2020

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Éditorial
Confraternellement vôtre ! I Lire ci-dessous
Michèle Reners, Rédactrice en chef

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Editorial

Confraternellement vôtre !

Quelle belle notion que la confraternité. Elle sous-entend une relation harmonieuse entre des pairs unis et respectueux les uns des autres. On peut y voir également une forme d’entraide, de solidarité, comme dans une confrérie. Des règles de déontologie et d’éthique ont été établies pour la préserver, pour nous permettre notamment de travailler dans une approche pluridisciplinaire pour le bien du patient. Pour pouvoir également, en toute confiance, adresser ses urgences à un confrère proche lorsque l’on doit s’absenter, ou encore de demander conseil concernant un cas complexe.

Tout devrait donc se passer au mieux dans le meilleur des mondes. Mais voilà, nous constatons bon nombre de situations délicates, voire embarrassantes. Il y a celle du patient désorienté et hésitant à s’engager dans un plan de traitement après avoir vu plusieurs praticiens lui présentant des options diamétralement opposées, parfois à des tarifs différents ; il ne sait lequel choisir et vous consulte. Et cet autre patient, déçu par les résultats esthétiques ou fonctionnels d’un travail terminé qui vient vous demander votre avis. Nous sommes alors pris entre le devoir d’informer le patient et l’impossibilité de critiquer un confrère. Dans ces circonstances, difficile de répondre clairement. Dans le sens inverse, nous pouvons être face à un patient qui, ayant consulté un confrère qui a émis des réserves quant à votre travail, revient vers vous quelque peu énervé.

Chaque praticien ayant une approche différente, la critique est aisée et chacun peut voir a posteriori des surtraitements, des extractions non indiquées, des détartrages qui n’en sont pas et d’autres soins iatrogènes.
Sans compter qu’il est difficile de conserver son objectivité sous la pression des « personnalités difficiles » éternellement insatisfaites, exigeantes, procédurières, qui guettent le faux pas pour dénoncer « l’erreur médicale », voire harceleuses (ces dernières font d’ailleurs l’objet d’un article dans ce numéro).

Si notre rôle n’est ni de juger, ni de critiquer, ni de condamner, nous n’avons pas à subir ces situations qui peuvent engendrer déstabilisation et mal-être. Dans la rubrique éthique, Philippe Pirnay fait régulièrement appel à des experts qui proposent des solutions à tous ces cas très stressants mais tellement courants. Leurs conseils sont précieux et permettent d’éclaircir un malentendu, de désamorcer des relations complexes ou d’empêcher qu’un désaccord ne s’envenime.

À l’Id nous sommes très attachés à cette confraternité et nous restons à votre écoute, nous soutenons chaque praticien dans son souhait et sa volonté de s’informer et d’améliorer ses compétences… dans un esprit de partage des connaissances.

Michèle Reners, Rédactrice en chef