Édito
Bon sens I Lire ci-dessous
Par Michel Bartala
Actualités
Revue de presse
Retour sur la JIP 2022
Gestion de l’occlusion en prothèse fixe implanto-supportée
Pascal De March
Presse médicale spécialisée
Philippe Léonard
Actualité hebdo
Nicolas Fontenelle
Formation
Les couronnes pédiatriques préformées esthétiques sur molaires temporaires : quelles sont les nouveautés ?
Elody Aïem, Clara Joseph, Carolane Migerel, Michèle Muller-Bolla
Temporisation des restaurations adhésives en céramique collées dans le secteur antérieur
Utilisation du mock-up comme prothèse provisoire
Marin Pomperski
Le chirurgien-dentiste face au syndrome de fragilité chez les personnes âgées
Françoise Tilotta, Marysette Folliguet, Sylvie Seguier, Loredana Radoi
Exercice Pro
Éthique
Mon patient ne peut plus régler sa prothèse
Philippe Pirnay
Fiscalité
Obligations sociales et fiscales de juillet
Bernard Fabrega
Exonération des plus-values professionnelles réalisées en cas de départ à la retraite
Bernard Fabrega
Découverte
Histoire
Un ancien esclave guyanais, dentiste à Compiègne au XIXe siècle
Pierrette Caire Dieu
Éditorial
Bon sens
«Je suis désolé, mais je vais devoir annuler mon rendez-vous car j’ai été testé positif à la Covid-19. »
Alors que cette phrase s’affiche sur l’écran de mon téléphone portable via le site de prise de rendez-vous du cabinet, je suis dans le métro et nous ne sommes que quelques rares voyageurs à porter le masque. Je ne me permettrai certainement pas de jouer au donneur de leçon, car moi aussi j’ai apprécié la convivialité retrouvée « du visage nu » dans les congrès. Ce plaisir intense de se voir, de pouvoir offrir un sourire en sachant qu’il est bien vu et pas seulement imaginé par la remontée des coins du masque tenu par les élastiques. Oui, j’ai repris du plaisir à faire claquer sur les joues de mes ami(e)s cette bise si française. Stop ! Si le masque ne m’a jamais quitté dans les transports en commun, il est nécessaire de reprendre des distances en tout lieu. J’ai personnellement manqué de bon sens, me protégeant durant les voyages et m’exposant lors des bavardages.
Le bon sens est souvent parasité par le goût du plaisir, de l’envie. Cette fameuse notion d’acrasie… je sais que je ne dois pas le faire, mais je le fais quand même. L’humain dans tous ses paradoxes ! Il faut les accepter, il faut les tolérer. Ce bon sens recouvre aussi une notion de direction, d’orientation. Et là aussi, il nous est arrivé de nous égarer… Depuis des années, différents organismes rappellent aux chirurgiens-dentistes l’impérieuse nécessité de se former, régulièrement. Pas seulement sur des techniques nouvelles, sur ce qui fait pétiller l’esprit, mais aussi sur le basique, les fondamentaux. Car sans l’armature, le décor s’effondre. Nous avons pris récemment une nouvelle orientation avec des rappels du Conseil de l’Ordre nous demandant de faire un point sur notre niveau de formation. On prend alors vite conscience soit qu’il faut davantage fréquenter les congrès, assister à des formations à distance, soit que, cela étant fait, la partie administrative devient impérative et qu’il faut vite remplir les cases du site du DPC.
La formation, comme la protection, n’est pas une obligation. Mieux soigner et ne pas contaminer sont des principes évidents, de bon sens.
Le groupe Information Dentaire, au travers de sa journée de formation, la JIP, de ses différentes revues et de son site Id Webformation est un acteur engagé pour cette continuité dans la transmission des connaissances, des compétences afin que nous puissions aller dans le bon sens : le plaisir de se former pour mieux soigner.
Bonne lecture
Michel Bartala, Rédacteur en chef.
