Coût moyen de la rentrée en chirurgie dentaire : presque 4 000 €

  • Publié le .
Information dentaire

3 949 € c’est le montant moyen que devront débourser cette année les étudiants non boursiers en deuxième année de chirurgie dentaire, selon une étude de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) publiée le 4 septembre.

Une augmentation de 14,8 % par rapport à 2023. « Les frais complémentaires pédagogiques avaient diminué de 12,88 % en 2 ans, ce qui nous ramène à la case départ », constate l’UNECD.

Le coût moyen global comprend un coût général de 2 969 € répartis sur différents domaines tels que le logement, les assurances, les frais de vie courante, les droits d’inscriptions, etc., auquel s’ajoute un montant spécifique moyen de 980 € pour s’équiper du matériel nécessaire aux études en odontologie : gants, blouse, sonde, précelle, miroir, fouloirs, pince à crampon, cadre à digue, bols et spatules à plâtre, etc.

Les coûts varient sensiblement d’une région et d’un UFR à l’autre. Les loyers, par exemple, pour un appartement de 20 à 30 m2, s’échelonnent de 687 € en moyenne en Ile-de-France, à 429 € à Clermont-Ferrand ou 538 € à Nantes.

Pour les frais spécifiques, cette somme varie entre 0 et 3365 €. « Cela s’explique dans un premier temps par la quantité de matériel à acheter, qui varie énormément d’une faculté à l’autre, mais aussi par la quantité de travaux pratiques réalisés tout au long de l’année et la naissance de nouvelles UFR », indique l’UNECD.

 Des solutions existent pour faire baisser la facture selon l’association : rachat du matériel d’anciens étudiants par les corporations étudiantes, création de « bourses à l’équipement », faire jouer la concurrence entre les industriels fournisseurs, mutualiser les commandes entre facultés ou encore limiter la quantité de matériel demandée aux étudiants.

« L’achat d’un articulateur avec arc facial dès le premier cycle, dont l’utilisation se limite parfois à seulement quelques séances de travaux pratiques dans l’année pour certaines facultés, pourrait être remplacé par un pool d’articulateurs utilisables d’années en années », remarque ainsi l’UNECD.

Mais la vraie solution reste d’adapter les budgets des UFR. « Ces frais complémentaires pédagogiques n’ont pas lieu d’être, tranche l’UNECD. Il est plus que nécessaire de réunir toutes les parties prenantes et mettre à fin ce système. Mais pour réussir cela, il est urgent de financer, à hauteur de ses véritables besoins, la formation des futurs chirurgiens-dentistes. »

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Vie de la profession

Une nouvelle société savante consacrée aux rapports entre santé bucco-dentaire et sport

La Société française de dentisterie du sport (SFDS) vient de voir le jour. Créer par trois confrères, Christophe Ghrenassia, Sébastien...
Vie de la profession

Location de plateau technique : exception en zones « sous-dotées »

La commission des Contrats du Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes autorise désormais dans les zones dites « sous-dotées »,...
Vie de la profession

La CNAM dénie la « médicalité » des chirurgiens-dentistes selon Les CDF  

« Sans aucune considération pour la profession, l’Assurance maladie persiste à vouloir réduire le titre de chirurgien-dentiste au simple sobriquet...
Vie de la profession

Contrôles à venir dans les cabinets d’orthodontie

L’assurance maladie annonce dans son rapport « Charges et produits » publié le 19 juillet qu’elle continuera en 2025 ses actions de...
Vie de la profession

Une dentiste « qualifiée » pour les Jeux paralympiques

Sarah Koutala va laisser ses patients de l’hôpital de Mayotte pour s’occuper des athlètes installés au village olympique. Nous l’avons...
Vie de la profession

Les bénéfices nets des cabinets dentaires en hausse de près de 5 % sur un an

En 2023, le chiffre d’affaires moyen des cabinets dentaires (recettes nettes encaissées) s’établit à 288 901 € en hausse sensible...