
BMC Vol 4 n°1 Mars 2019
60,00€
Description
Éditorial Trois ans, déjà ! Lire ci-dessous
Jean-Pierre Attal, Elisabeth Dursun
Le conseil pédagogique
Jacques Dejou
Concept
Ingénierie tissulaire en odontologie – Partie 2 – Les biomatériaux de régénération osseuse en chirurgie parodontale et implantaire – Lire
Xavier Struillou, Pauline Chichiricco, Gildas Rethoré, Assem Soueidan, Pierre Weiss
Matériaux
Les résines composites – Partie 2 – Classification – Lire
Thomas Giraud, Anne Raskin
Les ciments tricalciques – Spécificités du matériau BiodentineTM – Partie 3 – Thérapeutiques de la dent permanente immature nécrosée – Lire
Katherine Semennikova, Stéphane Simon, Pierre Colon, Nelly Pradelle-Plasse
Biologie et biomatériaux
Biologie et biomatériaux Le titane : son potentiel allergique est-il lié à sa corrosion ? – Lire
Norbert Cionca, Stéphane Durual
Polymères
Les matériaux polymères – Partie 3 – Organisation de l’état solide et propriétés – Lire
Géraldine Rohman
Inlays, onlays, overlays
Du direct à l’indirect, comment définir l’indication ? – Lire
Ali Salehi, Charles Toledano
Trucs et astuces
Les facettes en céramique : les clés du succès – Partie 2 – De l’essayage au collage et aux finitions marginale et occlusale – Lire
Mathieu Contrepois, Jean-François Lasserre
Bioteam
Le scellement dentinaire immédiat : protocole clinique – Lire
Marin Pomperski, Mathilde Jalladaud, Gil Tirlet
Clinique
L’incisive latérale maxillaire, une dent capricieuse – Lire
Romain Ceinos, Romain Ruitort, Laurent Sers, Mickael Griet
Nouvelles technologies
L’impression 3D de céramiques – Lire
Vincent Fouquet, Laurent Tapie, Jean-Pierre Attal
Laboratoire
La clé du cantilever – Lire
Hélène et Didier Crescenzo
Vie professionnelle
Dispositifs médicaux : le nouveau règlement européen (suite)
Rencontre avec Edouard Lequertier, président de l’UNECD
ÉDITORIAL
Trois ans, déjà !
Vous tenez entre les mains le 7e numéro de BMC, revue biannuelle née il y a déjà trois ans, consacrée aux biomatériaux appliqués à la clinique. Pour ceux qui nous lisent depuis le début, vous commencez sans nul doute à appréhender les concepts de la dentisterie contemporaine (ultrapréservation tissulaire, dentisterie additive, biomimétisme, biomécanique, ingénierie tissulaire…), les biomatériaux dentaires actuels (adhésifs, composites, verres ionomères, zircone, blocs de CFAO, Biodentine, PEEK, biomatériaux de comblement…) et leurs principales méthodes de mise en forme (pressage, usinage, impression 3D…). Et, anecdotiquement, si vous avez conservé et soigneusement rangé côte à côte et dans l’ordre tous les numéros, vous pourrez voir à leur dos, notre logo s’esquisser !
Si nous continuerons, bien sûr, à développer tous ces sujets, nous mettrons en lumière d’autres biomatériaux et introduirons de nouvelles thématiques. En l’occurrence, la biocompatibilité et même plus exactement la bio-dentisterie vont de plus en plus occuper nos colonnes. En effet, à l’heure de l’interdiction des amalgames dentaires par la législation européenne (depuis le 1er juillet 20181) sur les dents temporaires, chez les jeunes de moins de 15 ans et chez les femmes enceintes ou allaitantes2 et à celle de la polémique sur la sécurité de nos dispositifs médicaux (DM) avec l’affaire Implant Files3, il nous semble primordial d’aviser les lecteurs
de BMC des données actuelles sur cette thématique. Et pour commencer, BMC 7 l’abordera en donnant des précisions sur la nouvelle réglementation des DM.
Au fil des prochains numéros, nous balayerons toutes les interrogations de la communauté scientifique en termes de biocompatibilité et tâcherons de vous aider à répondre aux inquiétudes légitimes de nos patients sur la sécurité des biomatériaux (toxicité générale ou locale, perturbateurs endocriniens, allergies, nanoparticules…).
Encore tout un cortège de chapitres à vous concocter, pour au moins les trois prochaines années !
En attendant, profitable lecture de BMC 7 !
Jean-Pierre Attal, Elisabeth Dursun
1 Règlement UE 2017/852 du 17 mai 2017 (article 10).
2 Sauf besoin spécifique dûment justifié.
3 Une journaliste néerlandaise a montré qu’un filet de mandarine remplissait les critères d’un DM (mèche vaginale pour traiter la descente d’organe) pour être mis sur le marché.