ENS, 100 % santé : le point sur ces réformes qui incitent chaque Français à devenir acteur de sa santé !

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Cet article fait partie du dossier : Organisation du cabinet

  • Proposé par Julie Solutions
Information dentaire

Lever les verrous entre les patients et la gestion de leur propre santé… Telle est la volonté des réformes de santé qui se suivent et convergent vers un système de santé plus « démocratique ». On s’éloigne en effet du schéma unilatéral de la relation médicale entre un professionnel de santé détenteur d’un savoir et un patient passif dominé par « l’autorité médicale ». La loi du 4 mars 2002 (dite « Kouchner ») entérine le principe du patient acteur de sa santé en posant les fondements en matière de droit de décision de sa prise en charge médicale, mais aussi de droit à l’information sur le traitement et les actes médicaux dont il bénéficie.

Qu’est-ce que le futur ENS concrètement ?

L’une des mesures du plan Ma Santé 2022 est de créer un espace numérique de santé (ENS) pour chaque Français, dont la généralisation est prévue le 1er janvier 2022.

« Mon espace santé » s’articulera autour de quatre « briques » : le dossier médical partagé (DMP), l’agenda de santé, la messagerie sécurisée et le catalogue d’applications.

Plus précisément, chaque Français disposera de :

  • ses données administratives, dont son Identifiant National de Santé (INS).
  • son dossier médical partagé (DMP)
  • « ses constantes de santé produites notamment par des services ou outils numériques »
  • « l’ensemble des données relatives au remboursement de ses dépenses de santé ainsi que, le cas échéant, les données relatives à l’accueil et l’accompagnement assurés par les établissements et services sociaux et médico-sociaux »
  • « un questionnaire de santé contenant ses éventuels traitements en cours, dernières interventions et antécédents médicaux, qui peut être renseigné par le titulaire ou un professionnel, ou alimenté via un service ou outil numérique »
  • une messagerie sécurisée de santé (MSSanté)
  • un agenda, qui peut également être alimenté par un professionnel du secteur sanitaire, social ou médico-social
  • « un catalogue d’outils et de services numériques en santé […] proposant, notamment, des services de télésanté, des services développés pour favoriser la prévention et fluidifier les parcours, des services de retour à domicile, des services procurant une aide à l’orientation et à l’évaluation de la qualité des soins, des services visant à informer les usagers sur l’offre de soins et sur les droits auxquels ils peuvent prétendre »
  • « un répertoire des autorisations d’accès que le titulaire est amené à donner ou retirer, pour gérer les accès aux données de santé de son espace numérique de santé ».

En juillet 2021 devrait être lancée la version pilote de Mon Espace Santé pour une partie de la population (1,3 M d’usagers) et sur un périmètre réduit de Mon Espace Santé (Messagerie et Dossier Médical).

L’accès aux soins facilité grâce au 100 % santé

Trop de patients renoncent aux soins dentaires pour des motifs financiers. La réforme 100 % Santé a pour objectif de permettre à tous d’accéder à des soins de qualité intégralement pris en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires santé. La mise en œuvre du 100 % Santé au 1er janvier 2020 a certes été brouillée par la pandémie et la fermeture des cabinets dentaires lors du premier confinement, mais les chiffres n’en restent pas moins évocateurs.

Le début d’année 2020 a été le théâtre d’un démarrage en flèche des actes 100 % santé. En toute logique, le confinement a cassé cette dynamique, mais, dès la réouverture des cabinets, la part des actes 100 % santé explose à nouveau (jusqu’à +15 pts en septembre 2020 versus septembre 2019) au détriment du panier libre (-13 pts sur la même période de référence). Le panier Reste A Charge (RAC) modéré, lui, reste très stable (- 2 pts sur la même période).

En ce qui concerne 2021, le taux de recours aux actes « 100 % Santé » a atteint 52 % pour le dentaire au cours des deux premiers mois, contre 40 % escompté initialement, selon un bilan présenté à la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale le 26 mai.

Et votre logiciel dans tout ça, il fait quoi pour vous ?

Tout, ou du moins tout ce qu’il est capable de faire à votre place ! De la saisie des actes à la génération de votre devis, votre logiciel vous indique, grâce à code couleur, l’appartenance du panier de soins des actes à chaque étape. Vous n’avez pas à vous soucier des tarifs et des prises en charge spécifiques à chacun puisqu’elles sont gérées automatiquement par votre logiciel.

Le logiciel est pré-paramétré pour fournir les informations alternatives thérapeutiques sans reste à charge ou reste à charge modéré pour toutes les situations depuis le 1er janvier 2020. Une fois votre plan de traitement réalisé, vous n’avez plus qu’à générer votre devis comme d’habitude. A cette étape, vous voyez apparaitre le devis réglementaire intégralement rempli, qu’il s’agisse de la partie du plan de traitement conseillé ou de l’information alternative thérapeutique.

Une personnalisation des paramètres généraux est toutefois possible en fonction de votre pratique. A vous de choisir les alternatives que vous désirez pour les devis générés. Vous pouvez préciser si vous pratiquez l’acte en cochant ou en décochant la case « Non pratiqué ». Si vous le préférez, vous pouvez aussi modifier l’information alternative thérapeutique au cas par cas.

Comment paramétrer mes alternatives thérapeutiques avec Julie ? 👉🏻 La réponse est ici.

Vous n’êtes pas utilisateur Julie, et vous voulez en savoir plus sur le logiciel dentaire ? Contactez-nous à 01.60.93.73.70 touche 2 ou à commercial@julie.fr

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